mardi 31 mai 2011

Exigeons l’annulation de l’article 123 du traité de Lisbonne et la révolution débutera !

A force de na pas savoir sur quoi taper on fini par se taper sur les doigts.



Exigeons l’annulation de l’article 123 du traité de Lisbonne.

Article 104 du traité de Maastricht, devenu l’article 123 du traité de Lisbonne.

 Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

En d’autres termes, cela veut dire que les états n’ont pas le droit d’emprunter à leurs banques nationales respectives et sont donc obligés d’emprunter aux banques privées.

Les pays Européens ont abandonné le droit "régalien" de création monétaire, au profit des seules banques commerciales.

Par conséquent, alors que les états, via leurs banques nationales, pourraient obtenir des prêts à taux zéro ou pas loin, les banques privées, elles, appliquent actuellement du 14% sur 10 ans et du 20% sur 2 ans pour les emprunts de la Grèce !

Et si toutes fois les banques nationales venaient à demander des taux d’intérêts, ces derniers tomberaient dans les caisses des états et non pas dans la colonne « bénéfices » d’une banque privée comme c’est le cas aujourd’hui.

Exigeons l’annulation de l’article 123 du traité de Lisbonne et la révolution débutera !

Voir aussi:
Le making of du coup d'état financier.
Le traité de Maastrchit (voir page 21, Art:104)

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